Une famille ANTOINE habitait effectivement Senon, le père était boulanger, cette famille demeurait près du café BECQ, le fils Hubert était un ami de mon père il a disparu à la fin de la guerre.
je poursuis en effet, le père serait décédé en camp de concentration à la fin de la guerre, le fils Hubert a disparu à la fin de la guerre, une enquête a été réalisée en 1947, elle n'a rien donné néanmoins, lorsque j'étais adolescent, avec mon père nous avons fouillé plusieurs puits, qui selon la rumeur renfermaient le corps d'Hubert il était FFI et lors de l'attaque d'un convoi allemand en 1945 il y aurait eu réglement de compte entre français et Hubert aurait été abattu
un résistant serait arrivé chez la mère d'Hubert le soir de l'incident, aurait tiré dans la maison, et aurait dit à sa mère qu'Hubert n'ennuierait plus personne dans les années 70 une personne âgée de Senon a dit à mon père avoir entendu un soir de 1945 deux résistants origaines de Bouligny attester qu'Hubert avait été caché dans les puits qui étaient le long de la route nationale qui va à Spincourt le caveau de la famille est au cimetière de Senon, à l'entrée à droite
je voulais reprendre les recherches suite au décès de mon père, c'est une histoire lourde dans le village d'après guerre, certaines personnes aujourd'hui décédées connaissaient probablement la trame de ce fait
Bonsoir Franck Oui c'est une histoire troublante. Une anecdote, mon père se souvenait d'un panneau mural dans la maison ANTOINE sur lequel étaient fixés des souvenirs 14/18. J'étais ami avec le fils du propriétaire suivant et en nettoyant la grange nous avons retrouvé quelques souvenirs de ce panneau, confirmés à l'époque par mon père dont des aigles de casques allemands.
Voilà quelques lignes supplémentaires sur la disparition d'Hubert ANTOINE. Suite à des rumeurs de réglement de compte ou de bagarre entre FTP une première enquête fut diligentée en 1947 par le capitaine de gendarmerie STOLZ de Verdun. On interrogea les éventuels témoins et on fouilla même plusieurs sapes de la première guerre mondiale dans l'espoir de retrouver le corps. Tout fut vain, l'enquête fut reprise plus tard suite à des accusations précises. Elle ne donna pas plus de résultats d'autant que la plupart des témoins étaient décédés. On chuchotait même que la charette transportait un trésor de guerre qui aurait été à l'origine d'une beuverie au Ratentout au cours de laquelle on se serait battu. Mais ce ne sont que des rumeurs sans preuve.
Texte issu d'un livre sur la libération de la Meuse.
Bonjour, un nouveau texte dans lequel figure ANTOINE Hubert en Meuse les groupes de résistants légaux furent peu nombreux, tout au moins au nord de la nationale 3. Mais il faut citer comme exemplaire l'action menée par le Yvon BEAUSIRE dans la région de Senon; Yvon BEAUSIRE alias "Yves Leclaire" bûcheron à Senon, marié à une fille de Senon, est un prisonnier évadé resté clandestin un certain temps puis réapparait grâce à des faux papiers. Dès 1941 il commence la récupération des armes en vue d'opérations et il réunit autour de lui un certain nombre de légaux de Bouligny et forme en 1943 un véritable groupe structuré à Senon, avec le garde forestier NATTIER. Le recrutement s'intensifie, il organise plusieurs sous-groupes, dont les principaux sont :
- groupe 331 dit Staline avec Jean REZZONICO dont Hubert ANTOINE - groupe 932 dit Lorraine 1 avec V JASEK - groupe 933 dit Lorraine avec Raymond FAURE - groupe 934 dit Kleber avec Charles BOURLIER - groupe 935 avec André MANSARD - groupe 936 dit Stalingrad groupe Russe - groupe 937 avec Albert LÉONARD
Ces groupes de résistants se regroupaient dans les bois environnant Senon.
La famille ANTOINE viendrait de Généaville(54) et avant de Valleroy (54).
Le passage à senon ne leur a pas porté chance ! Quel mystère !
Donc le père d'Hubert ANTOINE était donc boulanger à Senon, c'était donc Eugène ANTOINE, déporté à Dachau en 1945. La mère d'Hubert c'était qui ? Y a t-il des descendants ou des cousins ?