Bonsoir Franck c'était bien Eugène le père d'Hubert l'histoire dit que le soir de sa disparition, certains français ont tiré des rafales dans la maison de sa mère et lui disant qu'elle ne reverrait plus son fils j'ai qq histoires de la sorte bien curieux
bonsoir, enfants je voyais chaque jour Mme Antoine passer devant chez moi chemin de Gouraincourt, elle se rendait chez ses parents M. et Mme BONMARIN, il me semble avoir entendu dire qu'elle était une "demoiselle Bonmarin", à vérfier car j'avais 9 à 12 ans. Ils habitaient la maison qui se trouve sur le côté de la ferme Taverne on la longeait pour aller dans "les chennevières(jardins sans doute anciens jardins à chanvre)) qui se trouvaient là) On la plaignait beaucoup pour ces terribles deuils, on la disait très courageuse, elle souriait toujours, était très aimable très élégante, s'abritait sous une très jolie ombrelle (qui était déjà un peu anachronique à cette époque) elle était certainement très courageuse !! Elle habitait la grande maison qui se trouve place "Eugène Antoine" (autrefois Melaville)elle avait fait poser une plaque sur ladite maison . M. Eugène Antoine était regretté des habitants on parlait de lui en disant "un si brave homme" A l'époque ce n'était pas condescendant du tout. Le sens du mot brave était plutôt à prendre comme au moyen-âge. Cordialement. Françoise
bonsoir Franck le père d'Hubert était bien Eugène Antoine, boulanger au village pour la maman, je ne sais pas mon père me disait que s'il avait été présent au village à cette période, il aurait probablement subit le même sort qu'Hubert des recherches avaient eu lieu près de Gouraincourt dans les années 70 suite à l'effondrement d'une sape de la première guerre mon père a très souvent recherché le corps de son copain, une habitante de Senon lui avait avoir entendu deux personnels originaires d'un autre village dire qu'il était enterré près de la route nationale ces deux personnes se seraient engagés à la légion étrangère et auraient été tuées en Indochine bonne soirée
voici un texte que j ai trouvé dans de vieux documents appartenant à la famille je pense qu'il sagit d'un discours ou d'une parution dans un journal local. peut etre cela peut il vous interesser ?
Il avait deux sœurs : Elise ANTOINE, épouse NOEL et Denise ANTOINE, épouse NAUDIN.
Il était effectivement boulanger à Senon et marié à Juliette HOHWEILLER. Tous les enfants du couple sont morts en bas âge sauf Hubert ANTOINE, FFI.
Eugène ANTOINE a été arrêté par la Gestapo le 12 juillet 1944 par la même rafle qui a emporté Jean Baptiste ROUILLON, le maire d’Etain. Tous deux ont été emmenés au Struthof, au départ de Nancy le 19 août 1944, puis transférés à Dachau où Eugène est mort le 18 janvier 1945. Jean Baptiste Rouillon est mort quelques jours plus tard, le 25 janvier 1945.
Je ne connais pas l’ampleur des actions d’Eugène dans la résistance mais je sais qu’il fournissait du pain aux maquisards.
La place Eugène ANTOINE à Senon a été inaugurée le 12 juillet 1946, deux ans jour pour jour après l'arrestation d'Eugène par la Gestapo.
Après l'inauguration de la place et la lecture du discours, dont la copie a été fournie par Louise HOHWEILLER (Merci mille fois Louise pour la copie de ce texte bouleversant !), l'assemblée présente (dont ma maman et ses parents) s'est rendue en procession au cimetière de Senon sur la tombe faite en l'honneur d'Eugène (parcelle n° 185) à droite à l’entrée du cimetière.
Denise ANTOINE, épouse NAUDIN, la plus jeune soeur d'Eugène, n'a pas souhaité suivre la procession. A son retour au village, la famille l'a retrouvée morte à son domicile. L’émotion de l’inauguration lui aura été fatale.
Denise repose au cimetière à gauche de la tombe en l’honneur de son frère.